Les vacances

Ich well net !  ( je ne veux pas!)

Voilà la réponse de mon  petit fils de 3 ans lorsque  je lui rappelle son départ proche pour des vacances paradisiaques sur une Ile Ibérique en compagnie de ses parents et de sa sœur.

"Je préfère rester chez papy et mamy... "voilà qui est dit, heureusement loin des oreilles des parents.

Cette réponse de mon petit fils m'a interpellé , d'abord parce qu'elle est vraiment comique de simplicité face à tous les préparatifs d'un départ en vacances,  ensuite par sa profondeur.

Il est vrai qu'après une année de labeur,  on est tenté de voir si la vie n'est pas plus belle et plus harmonieuse à l'autre bout de la planète. Trouver un avant goût du bonheur en quelque sorte.

Et si la solution à beaucoup de nos problèmes contemporains se trouvait dans la simplicité et la proximité? Il est vrai qu'on trouve l'herbe du voisin toujours plus fraîche et plus verte. C'est là que revient mon petit fils " ich well net !". Mon bonheur est là parmi ce et ceux que je connais. Il est là dès le matin lorsque je suis tiré de mon sommeil par un mélodieux chant d'oiseau et par les premiers rayons de soleil qui promettent déjà un journée pleine de bonne humeur et de surprises...le bonheur est aussi simple qu'un bonjour accompagné d'un sourire et si possible d'un bisou réparateur. Un tel bisou, et les chagrins du jour passé s'envolent et n'existent plus.    Le remède à bien des maux (mots?) ?

Chaque jour est un jour nouveau où loin de la routine il faut tout réinventer, les jeux, les discussions , les promenades, les moments de complicité où les cœurs se rejoignent et battent à l'unisson et qui font que ce jour qui se lève soit le plus beau.

Retrouvons le goût de la simplicité...apprécions  les bonheurs simples de la vie...profitons amplement du temps qui passe au-lieu de s'en plaindre ! Faisons-en un allié...un ami qui nous veut du bien.

C'est tout un programme, me direz-vous. Oui mais nous avons le temps , nous avons encore le temps, celui des vacances !

Maurice